Un univers gorgé de mélancolie positive, débordant de vie et d'envie, de recoins sombres et de plaines ensoleillées. Sur scène c'est un nouveau duo empruntant au blues anglo saxon, parfois psyché. Du dépouillement privilégiant des textures brutes, analogiques. Lili jette un pont entre la chanson française et The black keys en passant par The Doors.

À deux mais sonnent comme quatre. Les claviers de Lili dont un Wurlitzer brûlant qui sonne parfois comme une guitare, et une batterie ultra-présente contrastant avec sa voix nue parfois douce, parfois fiévreuse.

La sortie d'un nouvel E.P est imminente. La réalisation et le mix ont été confiés à Marcello Giulianni (Sophie Hunger, Anna Aron..), et Jeff Hallam (Robi, Dominique A..). Une énergie pop-indie minimale sur des textes acides en français, qui sont autant de tranches de vie d'une jeune femme d'aujourd'hui.

Mila Auguste orchestre la rare rencontre entre des rythmes venus d'Afrique, une électro classieuse et des textes qui ont l'élégance du désespoir, la situant ainsi au centre d'une carte musicale dont les points cardinaux auraient pour noms William Sheller, Björk, Lykke Li ou encore Bat for Lashes....

Elle sort un 1er EP en 2011, dont le single "Help Myself" semble marquer les prémices d'une écriture éminemment personnelle. Le clip du single, réalisé par Margot Malingue , est mis en avant sur de nombreux sites, notamment les Inrocks Lab. On y retrouve ces influences africaines, la chanteuse ayant notamment vécu en cote d’ivoire, elle y puise inspirations visuels et rythmiques.

En 2013 elle est découverte par l'éditrice Jessi Lumbroso chez First Match, à ses côtés elle développe son catalogue. Puis elle rencontre Florent Livet (Cassius, Phoenix..) et Pavle Kovacevic (Sébastien Tellier), aux cotés desquels elle réalise son nouvel EP éponyme. La sortie prévue pour Avril 2016 est annoncé par le clip de son single " Guerre au coeur » , paru le 15 février dernier, et réalisé une fois de plus par Margot Malingue.

Avidement, follement, VERDÉE se passionne pour les arbres, collecte des sons de la nature comme autant de trophées à offrir en partage.  

Elle découpe, mélange, tord et façonne ces sonorités pour les intégrer à ses compositions et les restituer sur scène, parfois intactes, parfois méconnaissables, mais toujours vibrantes. 

En quête d’une autre vie, d’un autre possible, Verdée cherche à s’échapper de la ville et des pesanteurs du monde moderne. Parcourant les paysages qui l’inspirent, croisant en chemin des histoires et des êtres singuliers, elle nous raconte son retour à l’essentiel, son engagement poétique et « permaculturel » comme un besoin vital. Verdée part en musique à la rencontre de tous ceux qui croient en une révolution du vivant.