DjeuhDjoah et Lieutenant Nicholson... Une histoire de rebond! Il n'en fut rien... Le théâtre du premier contact est le lieu où a été conçu leur premier opus, recueil de mélopées afropéennes et jazzy, concoctées donc au triangle des Bermudes, home studio du Lieutenant Nicholson, véritable architecte sonore du projet. Rebond... Lieutenant Nicholson n'en est pas à sa première livraison discographique. Lors de la première tournée d'Ours sur laquelle officiait le Lieutenant en tant que claviers et choriste, et où DjeuhDjoah les rejoignait en invité surprise au chant, fut composé « Où c'est, qui sait ? », chanson mélancolique et aérienne, complainte de DjeuhDjoah vers sa terre de sang, le Cameroun... Lieutenant Nicholson rebondissant, arrangeait le morceau dans un écrin cristallin. Dès lors, les acolytes n'eurent de cesse de réitérer leur collaboration, variant les plaisirs... l'un ou l'autre voire l'un et l'autre au chant lead, à la composition ou à l'écriture et souvent le Lieutenant aux manettes de la prise de son et des arrangements... de l'orfèvrerie sonore. Mélodiste naturel, DjeuhDjoah est souvent dans la mise en mots, la plume aux lèvres. Les deux chanteurs nous invitent ainsi au voyage, à travers des ritournelles où les filles, les astres, l'Afrique, les Antilles, leurs figures tutélaires et la musique (toujours elle…) Alors réservez bien vos places c'est médicament

Les parisiens de Sundyata reprennent depuis leurs débuts les codes du Reggae africain dont ils reconnaissent et assimilent les vertus thérapeutiques.

Après un premier album enregistré entre Grenoble chez Sinsémilia et Bamako au Mali chez Tiken Jah Fakoly, Sundyata remporte en 2012 le European Reggae Contest et « Tout commence à Niani » est nominé au Reggae Awards.

 Après un passage très remarqué au célèbre festival Reggae Sun Ska, des premières parties prestigieuses (Jimmy Cliff, Ayo, Groundation, Faada Freddy…) et une tournée en ouverture de Tiken Jah Fakoly sur la tournée « Dernier Appel », le groupe part défendre son nouvel album « Bonne Arrivée » en 2016 .

Ce nouvel opus, écrit essentiellement en français et arabe, plaide encore un peu plus pour un reggae ouvert aux mots et aux cultures, dressant une ligne éternelle entre le Continent Noir, le Maghreb et la Jamaïque.