Étoile montante de la scène parisienne, la jeune chanteuse Olga Kiav allieles sonorités pop à ses influences lyrique, hip hop et jazz. Née à Paris au sein d'une famille de musiciens, elle débute sonapprentissage musical par le violoncelle à l'âge de 4 ans. Après une adolescence passée en Guadeloupe, elle décide à ses 18 ans deregagner la capitale afin de suivre une formation de chant lyrique et intègrele Choeur de l'Orchestre Lamoureux et celui du Sinfonia Pop Orchestra. Elle perfectionne son chant sous la direction d'importants compositeurs tels queJoe Hisaishi, Vladimir Cosma, Nobuo Uematsu…

Zaho de Sagazan c'est une voix singulière et puissante, de celles qui font dresser nos poils. Un timbre grave porté par des rythmes électroniques qui côtoient la techno berlinoise et l'electronica française. Passant des murmures aux cris, l'artiste de 21 ans s'amuse, se raconte et dissèque les travers humains sur des textes en français d'une sincérité tranchante. Ses mots, drapés de mélodies puissantes à la mélancolie subtile, nous plongent dans une intimité partagée, où l'on goûte à la délicieuse liberté de danser, de penser et de s'émouvoir. Au côté de son batteur Tom Geffray, Zaho nous livre une Krautpop moderne inspirée de ceux qui l'ont fait danser tels que Koudlam ou Autumn. Côtoyant la folie de Catherine Ringer ou Brigitte Fontaine vient toujours le moment où elle retourne s'asseoir les yeux fermés à son piano, fidèle allié de ses créations.

Sa voix profonde et puissante, son sens du verbe et de la formuleont déjà chatouillé nos oreilles cet été sur Radio Nova, France inter, ou Radio Cosmo en Allemagne : voici le premier EP de LASS. Qu'il chante sur une guitare acoustique, des cordes élégantes ou des productions plus house ou afropop, ici signées Bruno Patchwork (Voilaaa) et Raphael D'Hervez (Pongo), le flow et l'élégance de Lass vous arrachent au quotidien avec le sourire. Il peut chanter sur du folk, du dancehall, du mbalax, de l'electro, (son tube avec Synapson, « Souba », cumule plus de 4 millions d'écoutes sur les plateformes, et « Toujours » avec Tim Dup n'est pas loin). Arrivé en France il y a 13 ans maintenant, LASS aurait pu abandonner son rêve de musique, se contenter d'un bon métier, d'une situation familiale stable. Mais il a tenu à ses rêves: « C'est difficile de garder cet optimisme, il a fallu se battre et travailler deux fois plus. Au Sénégal, on a l'habitude de dire que, dès que tu arrives en France, ta carrière est terminée. Il faut payer l'appart, avoir un boulot, beaucoup de frais à assumer... Il n'y a plus de place pour la musique, et les premières tentatives sont souvent des échecs ».

Avec ses chansons incarnées et poétiques, Nikola construit la bande-son de son époque. Des piano-voix pénétrants aux sonorités électroniques, il se nourrit des contrastes, de la tradition héritée de Léo Ferré ou Jacques Brel et du rap de son temps. Une musique qui ne ressemble à aucune autre et à côté de laquelle il ne faudra pas passer.

D'origine Franco-Espagnole, Amélie Cruz-Raude de son vrai nom, a été élevée au son du jazz et de la soul, de Nina Simone, d'Etta James et de Cesaria Evora, mais aussi des beats et des textes acérés et engagés de tous les artistes de rap et de musiques urbaines qui ont fortifié le socle culturel, musical et artistique de la ville dans laquelle elle a débuté sa carrière. Aujourd'hui, après quelques expériences et expérimentations avec la scène locale, c'est avec le producteur, compositeur, arrangeur François Villevieille qu'Amalia a trouvé le son et la direction dans laquelle elle se reconnaissait et s'épanouissait. Un mélange de pop, d'électro, et de rap d'une singularité extrême, qui fait aujourd'hui d'Amalia une artiste terriblement touchante et attachante.