À écouter le Rising Solex, on se retrouve propulsé dans un monde étrange, à la fois futur et passé. Leurs chansons nous proposent une déambulation nocturne dans des villes abandonnées, ponctuée de rencontres et de souvenirs. On revoit des lieux disparus, des moments perdus, des souffrances, des espoirs.

Tantôt trip-hop vaporeux, tantôt soul rocailleuse, tantôt rock énervé, les ambiances que pose le Rising Solex surprennent et envoûtent.
Ce qui fait le son des Rising Solex, c'est sa disparité, son éclectisme. C'est un miroir à cinq faces où chacun se regarde dans les autres.
Le groupe s'est fondé à Paris en 2011. En trouvant leur chanteuse, les quatre garçons aux univers si différents ont trouvé leur point commun, leur identité. Se fondre dans la musique pour sortir de l'ordinaire, du quotidien, voilà peut-être l'objectif que se fixe le Rising Solex. Un échange volontaire. Une invitation à l'évasion.

Compositeur interprète et co-auteur, Raphaëlle Bouskela, née à Paris, est très jeune attirée par le chant et débute sa vie de chanteuse dans des pianos bars. Autodidacte, elle décide cependant de développer ses capacités vocales en pratiquant le chant lyrique dans un conservatoire parisien. Malgré des aptitudes dans ce domaine, elle choisira de revenir à ses premiers amours, la musique plus populaire. Au gré des rencontres, elle décide d'enrichir son parcours musical en apprenant la guitare par elle-même. 

Solitaire et profondément anticonformiste, c'est l'errance et les petits jobs qui l'amèneront à composer des mélodies fortement marquées par la notion d'exil et à co-écrire ses textes avec des auteurs tel que David Azencot, Mathias Poirier et Brad Spurgeon. Sa guitare, toujours en toile de fond, viendra bercer ses chansons nourries d'influences très diverses allant de la pop en passant par les mélodies et rythmes latins, le jazz, le blues et la folk...

TARSIUS est un groupe limousino-berrichou-francilien de l'est de Paris qui se forme fin 2011 en pleine épidémie de sinistrose. En réponse à la déprime nationale et au repli identitaire, ils chantent la folie, les pulsions animales et libidinales, la fatalité des histoires d'amour et la rage de vivre ensemble. Carnaval d'hommes blessés et révoltés, de singes lubriques et de dieux fatigués, leur univers foisonnant explose sur scène en joyeuse orgie sonore.

Sans soucis des codes, des genres ou des époques, Tarsius marie les grooves afrobeat, les mélodies éthiopiques et les riffs blues rock à la vénéneuse langue française. Ils pillent sans vergogne les grands maîtres du Panthéon (Jim Morisson, Fela Kuti, Jacques Brel) et n'hésitent pas non plus à lorgner chez les modernes Radiohead, Les Ritas ou Java.
Dans le grenier d'une école maternelle où ils sont nichés, les six musiciens ont déjà composé deux EP où ils exploitent le souffle de libération sexuelle de la beat génération, le cri politique de l'afrobeat, l'investigation psychanalytique et le pouvoir du booty shake.