120 CONCERTS, 12 SALLES / Paris - Pigalle / Montmartre
120 concerts en 3 jours en plein Paris, vous avez déjà vu ça ?
La Cigale, La Boule Noire, Le Divan du Monde, La Machine du Moulin Rouge, Le Bus Palladium... Une douzaine de salles très proches les unes des autres, pour se balader de concerts en concerts, enchainer les découvertes et claques musicales !
Un beau mélange d'artistes français, internationaux, connus, pas connus, rock, pop, électro, folk, hip hop, et à peu près tout le reste.
120 CONCERTS, 12 VENUES / Paris - Pigalle / Montmartre
120 concerts in 3 days, in the heart of Paris, have you ever seen anything like this?
12 emblematic venues of the red light district of Paris, all very close to each other, for you to wander from concerts to concerts, discover new music and enjoy the thrilling energy of Pigalle and Montmartre.
A beautiful mix of French and international artists, established or new comers, rock, pop, electronic, folk, hip-hop, and pretty much every other genre.
SAMITO
Samito cumule les influences éclectiques sur son album éponyme à paraître le 27 mai sur l’étiquette Costume records. Ses mélodies accrocheuses portent la marque de son enfance passée à Maputo au Mozambique et des sons récoltés lors de son passage au Cap en Afrique du Sud, mais, surtout, elles sont empreintes de son nouveau port d’attache, Montréal. Son groove mêle le son de la scène indie, les rythmes traditionnels africains et le disco Shangaan. Samito chante ses voyages intérieurs en terres sombres faites de questionnements identitaires, de peines d’amour, de rencontres avec ses démons, en anglais, en portugais et en tswa. « J’ai toujours su que je voulais faire de la musique, et cet album parle de mes quêtes, de mon déracinement; ça vient du besoin de passer à autre chose. »
Batuk
Batuk c’est la réunion de deux artistes hyperactifs : la chanteuse Manteiga et le producteur Spoek Mathambo. En 2016, avec leur premier disque globetrotter, Musica da Terra, ils exploraient les sons de l’Afrique et du monde dans une fusion explosive de house, de soul, de zouk et de musiques traditionnelles africaines. Nouveau décor pour Kasi Royalty : les quartiers de la banlieue de Johannesbourg où ils ont grandi. Kasi c’est un mot d’argot qui désigne le township. Quand un journaliste lui demande si ce n’était pas trop dur de grandir à Reiger Park, Manteiga lui rétorque qu’elle a été une petite fille très heureuse. «Il y a plein d’amour, de bienveillance et de solidarité dans nos quartiers», raconte la chanteuse. « On a voulu rendre hommage à la noblesse, la grandeur d’âme, des habitants des kasis. Notre premier disque parlait du monde. Celui-ci parle de notre monde. » Les kasis sont au coeur de la culture musicale en Afrique du Sud et dressent à travers le pays une carte sonore d’une richesse inégalée. Batuk est allé piocher dans tous ces sons pour les morceaux de Kasi Royalty : le jazz Soweto des années 40 de « Babaloo », le kuduro de « Teka Anthem », en clin d’oeil aux origines mozambicaines de Manteiga, le dub de « I Hang On You » ou la deep house de «Love At First Sight». Plus urbain que le précédent, l’album est aussi largement inspiré par le kwaito, un dérivé sud-africain de la house au tempo plus lent et aux basses profondes. Né dans le township de Soweto, au moment de l’élection de Mandela, le kwaito a servi de bande-son à l’émancipation de la jeunesse noire. Avec son afro-house hybride, Batuk remet le kwaito au goût du jour.
Kasi Royalty c’est un témoignage tendre et nostalgique sur le quotidien de ces quartiers
populaires où leur amour pour la musique est né. Un disque où l’on croise Manteiga petite fille, en train de sauter à la corde dans la rue. Elle y raconte les dimanches après-midi d’été où l’on se réunit entre amis dans les parcs de Johannesbourg, avec la glacière, pour danser au son qui s’échappe des co res de voiture ouverts («Maak Oop Die Boot»). Batuk veut faire danser car en Afrique du Sud des nouveaux pas de danse sont inventés à tous les coins de rue (« This Move ») et : « en dansant, on sécrète des endorphines qui vous font du bien au moral », rappelle Manteiga.
DBFC
Emmené par le natif de Manchester David Shaw et le parisien Dombrance, DBFC se définit comme un club plutôt qu’un groupe. Aux côtés du duo de producteurs, on retrouve le batteur Guillaume Rossel et le bassiste Victor Paillet. Découverts l’été dernier via le label défricheur Her Majesty’s Ship, leur couleur résulte d’influences multiples allant de la scène électronique européenne à la culture club de l’Angleterre des 90s. ‘Autonomic’ sort du sillage pop de ‘Get It All’ pour prendre une direction plus dansante, et nous embarquer dans un univers électronique et psychédélique, très addictif. Un chant, un simple synthé et une boîte à rythme pour exprimer une vision fantasmée du club idéal. L’incursion dans la nuit se poursuit avec le Mod Vision Mix, déclinaison martiale du morceau original, dans laquelle Dombrance et David Shaw laissent s’exprimer leurs influences techno kraftwerk-iennes.