Premier dispositif national de repérage et de sélection de nouveau talents artistiques, les iNOUïS du Printemps de Bourges Crédit Mutuel s’appuient aujourd’hui sur plus de 350 professionnels qui défrichent sur tout le territoire les perles rares. Ce réseau unique, piloté par Réseau Printemps, offre depuis 32 ans, la possibilité aux jeunes artistes de se faire repérer par les professionnels et de rencontrer leur public ! Chaque année plus de 3500 artistes s’inscrivent et seulement une trentaine d’entre eux se produira sur les scènes du festival. L’aventure des iNOUïS se poursuit après le festival avec la participation des artistes à différents événements prestigieux français et internationaux, avec le soutien à la professionnalisation via des formations et résidences et la Tournée des iNOUïS à l’automne.
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PI JA MA
Pauline est née à Avignon en septembre 1996, elle grandit là-bas avec sa mère, son frère et son beau-père.
Depuis qu’elle est en âge de tenir un crayon, elle dessine. Son père qui était artiste peintre l’a toujours poussée à libérer son trait, à s’exprimer en grand. Pendant ce temps son beau-père lui apprenait à mixer sur des platines et lui faisait découvrir la soul, le rap, la folk. Tandis que sa mère lui apprenait à être indépendante et heureuse et son frèreà faire des gâteaux. Depuis le collège elle étudie l'art en parallèle des cours obligatoires.
À 16 ans à défaut d'avoir trouvé du travail, elle chante dans la rue avec une amie. Elles reprennent Patti Smith, The Velvet Underground, The Doors ou encore Radiohead. Elle découvre que des gens aiment sa voix, certains payent même pour l'écouter encore et reviennent le lendemain.
A 17 ans, elle participe à la Nouvelle Star. Pendant deux mois, elle chante toutes les semaines en prime time devant plus d’un million de téléspectateurs. Après cette expérience qu’elle vit comme un joyeux et improbable séjour en colonie de vacances, elle retourne au lycée à Avignon. Avec plus que jamais l’envie d’être maître de ses choix et de se concentrer sur ses deux passions : le dessin et la musique.
L’an passé, elle emménage à Paris pour continuer ses études d'illustration et rencontre Axel Concato, compositeur et réalisateur de son état (Axel And The Farmers, My Bee’s Garden - ex-Melody’s Echo Chamber, 99 Trees). C’est un coup de foudre artistique ! Son nouveau nom d’artiste : Pi Ja Ma.
Une voix pleine, profonde, limpide. Une présence lumineuse. Ses inspirations ? Patti Smith, The Velvet Underground, Beach House, Broadcast, Mazzy Star, Cat Power.
AGAPE
A 28 ans, ce producteur parisien chante le spleen du temps qui passe sur des notes brûlantes et singulières, on se perd avec lui dans son RNB électrique, on y croise la vie des gens, et puis on danse.
FORM
Entre electronic, pop et soul, l'univers de FORM se traduit par une musique singulière et percussive, autant en studio qu'en live. S'inspirant d'artistes tels que James Blake, Radiohead, Jungle, Jordan Rakei ou encore Fink, le quatuor s'est approprié une musique dans laquelle les voix guident des instrumentales harmonisées par les synthés et appuyées par des rythmiques organiques.
Groupe de la banlieue parisienne (95), c’est l’EMB Sannois qui les repère en premier et qui les accueille sur scène pour peaufiner leur live avant de les programmer et de les accompagner. Après avoir joué en première partie de Fakear, Thylacine ou des anglais Jungle, le groupe se plonge dans leur « studio maison » et entre dans une phase de recherche musicale. C’est Hausmane et Adrien (tous deux chanteurs et claviéristes) qui composent les titres, suivis des percussions et des arrangements d’Aksel et de Bastien.
La sortie de leur 1er EP Underwater, signé au GUM Club, est prévue pour le 24 Novembre 2017, et nous permet d'explorer les différentes couleurs de leur univers musical.
BRIAN'S MAGIC TEARS
Vous vous souvenez de ces groupes américains indie lo-fi du milieu des 90's signés sur des labels injoignables du Midwest qui balançaient des refrains à faire pâlir les Smashing Pumpkins avec le son le plus pourri de l'histoire de l'électricité ? Non, peut-être pas.
Et bien sachez que Bryan's Magic Tears aurait très bien pu être l'un d'entre eux. Ce nouveau projet solo de Benjamin Dupont (Dame Blanche) coche en effet toutes les cases du genre : mélodies ultra-toxiques, guitares alternant fouet et caresse, son fantomatique et nom alambiqué faisait référence à un dealer d'acide de l'est parisien...