Nouvelle scène égyptienne à FGO-Barbara, en partenariat avec l’Institut français d’Egypte
FGO-Barbara présente un concert dédié à la nouvelle scène égyptienne le 23 octobre, en partenariat avec l’Institut français d’Egypte.
Issus du tremplin « Mounirat al Fan » organisé par l’Institut français d’Egypte au Caire, les artistes lauréats Ali Baghdady et Prokandil ont été sélectionnés par un jury composé de FGO-Barbara, l’IF Egypte et de professionnels égyptiens. Après une résidence, ils ont bénéficié d’une visibilité lors d’événements musicaux d’ampleur au Caire, aux côtés d’artistes français (Al-Qasar, Acid Arab, LB aka Labat). Dernière étape du projet, la résidence chez FGO-Barbara suivie d’un concert parisien est le fruit d’un accompagnement de plusieurs mois.
C’est aussi l’occasion de célébrer l’Egypte et son vaste patrimoine musical, dont l’influence ne faiblit pas à travers l’Afrique du Nord et le Moyen-Orient !
La musique égyptienne ne s’arrête pas à Oum Kalthoum et Abdel Halim Hafez. Après 2011, une brèche s’est ouverte en Egypte et les voix d’artistes ont trouvé un écho sur les scènes improvisées dans les rues et sur les places du Caire. Une génération de musiciens indépendants a vu le jour, bien loin de l’omniprésente pop arabe, et a inspiré durablement les artistes émergents d’aujourd’hui.
ALI BAGHDADY
En 2015, après des années à œuvrer au sein d’un groupe de reprises de rock occidental, Ali Baghdady entame un projet solo de musique contemporaine et électronique prenant racine dans les traditions musicales égyptiennes. Il passe de la guitare à l’oud et se lance dans une exploration de son patrimoine culturel, à l’instar de ses aînés Nadah El Shazly ou Maurice Louca. A travers ses compositions, Ali Baghdady cherche à transcender la dualité des cultures et du temps.
DINA EL WEDIDI
Après des débuts au sein de la troupe de théâtre égyptienne El Warsha, où elle reprend des classiques du folklore égyptien et arabe, Dina El Wedidi se met à composer en 2011. Sa rencontre avec le musicien brésilien Gilberto Gil sera déterminante. Le résultat de ces influences est un style musical unique mêlant rythmes orientaux, jazz et folk, que l’on peut qualifier de « folk fusion ». Avec sa voix puissante et un style authentique, Dina a passé les six dernières années à sculpter sa place sur la scène musicale égyptienne et devient l’une des figures de proue de la musique indépendante dans son pays.