Magic Barbès, united comme jamais
mercredi 22 mai
N’en déplaise à la météo, Magic Barbès a bel et bien revêtu ses habits de printemps ! Du 22 au 26 mai, la Goutte d’Or a vu une foule d’idées, d'initiatives et de concerts fleurir dans ses rues. De la restitution musicale de l'atelier des 3 tambours, à la rencontre avec Gauz, Ababacar Diop et Bernard Massera, en passant par la soirée jeux de société à la Brasserie de la Goutte d'Or, ce mercredi 22 mai a été riche en émotions et souvenirs. Récit du lancement de Magic Barbès United !
Première journée du festival, et pour cette inauguration nous avons pu compter sur la vingtaine d’élèves de l’atelier des 3 tambours, venu·es en nombre et en talents interpréter leur registre dans le hall de FGO-Barbara. Dirigé·es par leurs professeur·e Louise et Patrick, ce sont près de six trompettes, quatre harpes, un cor, un trombone, une flûte traversière, une guitare et une batterie qui ont entonné à l’unisson des classiques de salsa, jazz ou encore cha cha. Un récital d’une grande qualité, devant un parterre de parents fier·es et d’habitant·s médusé·es.
La soirée s’est poursuivie quelques mètres plus loin à la Brasserie de la Goutte d’Or, pour une soirée thématique autour des jeux de société. Pour l’occasion, Gillen, client émérite et game concepteur avait créé un jeu sur mesure, sauce Goutte d'Or ! Autour d’un verre de Myrah d’Ernestine, les nombreux·euses client·es et habitué·es se sont prêté·es aux jeux, Skyjo, Dixite ou Concept il y en avait pour tous les goûts !
Clou de cette première soirée, la rencontre et lecture autour du livre de Gauz, Les portes, et en présence de son auteur. Organisée conjointement avec la Salle Saint Bruno et la libraire La Régulière, cette rencontre a été une belle occasion de garder vivante la mémoire de la lutte des sans-papiers à l’église Saint Bernard en 1996. Un moment clef dans l’histoire de notre société moderne et un sujet toujours aussi cher dans le cœur des habitant·es du quartier, venu·es d’ailleurs témoigner elleux-mêmes. Au micro de Valentine Oberti, co-directrice de la rédaction de Mediapart et modératrice de cette échange, Ababacar Diop, porte parole des sans-papiers et Bernard Massera, ancien responsable syndicaliste et militant à Saint Bernard. Un échange riche, en émotions mais aussi en anecdotes, qui restera gravé dans la mémoire de chacun·e en particulier de Gauz « cette rencontre restera une des plus marquantes de mon histoire d’écrivain ».
Récap vidéo à suivre sur Instagram :