Danse électro
Le vendredi de 21h à 23h (débutants) et le dimanche de 10h à 14h.
La danse électro est la première danse urbaine française. Fondée sur des mouvements atypiques de jeux de bras adaptés au rythme de la musique «électro/house et techno», elle est pratiquée depuis les années 2000 lors des soirées dans certaines boîtes de nuit parisiennes, cette danse s'est rapidement popularisée par bouche-à-oreille grâce à des vidéos postées sur Youtube et notamment lors de la Techno Parade 2007 de Paris.
Ça a fait l’effet d’une bombe : les médias s’en sont emparés, la rebaptisant à tort « Tecktonik », confondant alors la danse avec le nom d’une marque qui organisait des soirées au Métropolis de Rungis et qui commercialisait des goodies.
Lorsque les médias braquent leurs projecteurs sur une contre-culture, c’est toujours à double tranchant, car en la sur-médiatisant, ils la transforment en un phénomène de mode éphémère et superficiel, en un produit de consommation jetable. C’est ce qui s’est passé : ils ont piétiné l’Électro et, quand les gens s’en sont lassés, l’ont jetée.
Pendant ce temps, la communauté « underground » n’a cessé d’évoluer. L’électro prend un tournant mondial grâce à l’expansion des réseaux sociaux, la culture se développe aux quatre coins du globe. Les Eboï/Equeen se rencontrent via Internet mais aussi lors d’événements (battles / festivals) tout au long de l’année en échangeant et en partageant leurs expériences et leurs techniques.
En 2007, lorsqu’on a commencé la danse électro, il y avait plus de 10 000 danseurs dans toute la France.
14 ans plus tard, nous ne sommes pas plus de 50 danseurs à Paris.
En novembre 2020, avec Achraf Bouzefour nous avons décidé de créer une formation dédiée au développement de la nouvelle génération de danseuses et danseurs électro (eboï/ equeens) : « La Plankē », le début d’une belle histoire.