Lassée des paysages de cartes postales du Sud de la France, cramée par le soleil du midi, Morfine se terre dès son plus jeune âge chez elle avec ses synthés ou au conservatoire avec son clavecin. Venue s'installer à Paris, ville de poussière et de chaos, elle sombre définitivement dans la musique, se shootant à l'électro, la house, la chillwave, l'ambient voire l'opérette et toutes sortes de disques achetés à la sauvette. Petit à petit, elle façonne des atmosphères éthérées, mélodieuses, et cristallise avec sa voix et ses claviers un univers qui lui est propre. C'est fin 2015 que Goldmin Music lui fait sortir 'AOTH', premier EP très personnel et à la croisée des genres. Dans le même temps, Morfine ne lâche pas les platines et ne cache pas son penchant pour le dig : chroniqueuse chez Tsugi, à l'affut des nouveautés qui sortent du lot aussi bien que des références oubliées, elle s'applique à mixer toujours des selectae éclectiques et fines. N'essayez pas de lui faire prendre le chemin de la rédemption, c'est déjà trop tard. de la rédemption, c'est déjà trop tard.

Didem Co?kunseven est compositrice, artiste sonore et musicienne électronique liée à l'Ircam. Ses œuvres rassemblent des compositions acoustiques pour ensembles, de la musique électronique, des installations pour des galeries et des productions pour la scène centrées sur la création d'une expérience multi-sensorielle. Elle se produit en tant que musicienne électronique et improvisatrice, collaborant avec des danseurs, des chorégraphes et des vidéastes.