Chansons bricolées autour de mélodies innocentes et enfantine, le groupe vagabonde comme bon lui semble, on ne saisit pas bien les ficelles mais qu’importe, on se laisse immédiatement happer par cette bouffée d’air frais, cette pop débridée portée par la voix de la chanteuse Yurie Hu.
Jamais loin de là, il y a tout un univers graphique imaginé parTiffanie Pichon qui évolue en même temps que la musique et forme avec elle l’identité du groupe dans toutes ses apparitions.
Un tout original et exigeant qui n’est pas sans évoquer Micachu And The Shapes, Young Marble Giants ou Powerdove mais également le rock libre et puissant de Deerhoof ou US Maple.
Après un premier EP sortie en octobre 2016, ils sont de retour avec un premier album qui s’annonce explosif.
FREAKS
Haletants, planants, pulsants, zappants et même chantants, ces Freaks forment le tout nouveau mi-
punk mi-câlin de l’omniprésent jeune violoniste Théo Ceccaldi. Dans la continuité de ses précédentes
créations, Théo Ceccaldi continue d’explorer dans Freaks une écriture audacieuse mais jamais
hermétique, faisant la part belle aux échappées lyriques, cherchant à allier complexité formelle et
générosité de l’instant dans le souci d’une communion sensitive et cérébrale toujours plus intense
avec le public, autour d’un répertoire de compositions inédites.
Pour ce projet, Théo Ceccaldi s’est entouré d’une équipe de musiciens virtuoses et généreux,
inventifs improvisateurs chevronnés. Il a fait le choix d’un instrumentarium plus électrique et étoffé,
tranchant radicalement avec l’univers chambriste et acoustique de ses précédents projets pour
explorer la richesse des timbres au service d’une musique communicative dans ses explosions
comme dans ses plus intimes nuances.