A tout juste 23 ans, Miki est auteure-compositrice et réalisatrice. Elle grandit au Luxembourg, poursuit ses études en Angleterre, part en Corée du Sud pour apprendre sa langue maternelle, puis décide finalement de s'installer à Paris se consacrer pleinement à ses deux passions: la musique et le cinéma. Pour ne pas avoir à choisir entre les deux, elle crée des ponts: chante dans ses films et réalise les clips de sa musique. Son univers coloré, onirique et rétro-futuriste se décline spontanément au son et à l'image. Miki compose et écrit dans sa chambre à partir d'un synthé Nord Wave, puis se rend à Bruxelles tous les mois chez son ami d'enfance Lucas Simon, qui arrange, mix et sublime les morceaux. Cette alchimie particulière leur permet de naviguer ensemble à travers des inspirations musicales très variées, allant du Rock Indie à la City pop japonaise, en passant par les musiques de films, de Rex Orange County à Yellow Magic Orchestra.

Koki est née de la rencontre entre Dharil Esso, jeune batteur et producteur ayant évolué auprès des artistes tels qu'Etienne Mbappe, Vendredi sur mer, Gystere, Kodama...et Hugo Fourlin, pianiste et producteur, a ecumé les scènes françaises et européennes auprès d'artistes de la scène urbaine française actuelle (Lous and the Yakouza, Chilla, Aloise Sauvage...), et de la très talentueuse chanteuse, auteure compositrice NKA, qui comme ses deux compères a évolué auprès des artistes comme Clara Luciani et d'autres.

Aghiad est toujours un peu ailleurs. Une part de son esprit est quelque part en Syrie, sûrement dans un hôtel vieilli près de la mer, où il chante dans une tenue de crooner. Entre la nostalgie de la pop arabe héritée de ses parents, et les influences electro et new wave de sa jeunesse, Aghiad tisse un monde pour en remplacer un autre, celui emporté par la guerre.

Marguerite Thiam est une jeune auteure-compositrice-interprète. Elle construit sa sensibilité artistique au travers une culture diverse : SCH, Gaspard Noe, Billie Eillish, Laylow, Stromae font partie de sa vie… C'est de ce mix qu'est né l'envie de mettre en musique une écriture autobiographique, sincère et exigeante utilisant l'égo trip pour cacher ses failles.

À contre-courant d'une pop minimaliste, Please met le songwriting à l'honneur. Au confluent des percées instrumentales de Todd Rundgren et de l'énergie rock de Supergrass, les arrangements qui étoffent depuis chacune de leurs compositions exhument la chaleur des disques pressés, et créent une dimension dans laquelle Harry Styles serait membre de Fleetwood Mac. En anglais naturellement, Please est une injonction polie à écouter de plus près l'amour à vingt ans, les affres de l'âge adulte et l'espoir qui résiste, sur une bande son qui fait danser en pleurant.